Arrachage des plantes invasives
L’homme, volontairement ou non, est à l’origine de l’implantation de nouvelles espèces exotiques végétales liée à la pratique de l’aquariophilie ou à l’aménagement de bassins décoratifs.
Le problèmes est l’absence de maîtrise de ces pratiques qui engendre une incontrôlable prolifération. Cela à pour conséquences l’appauvrissement des écosystèmes, la disparition d’espèces animales et végétales, une entrave au drainage des eaux de pluie, des difficultés de navigation, une gêne pour la pratique de la pêche, etc.
Depuis de nombreuses années, nous intervenons sur les lacs, les rivières, les ports ou encore les fossés.
Nous avons innové et créé nos propres outils adaptés (Barge avec herse et treuil, weedgators…) pour débarrasser les écosystèmes aquatiques des plantes exotiques envahissantes hydrophytes ou hélophytes.
Nous en rencontrons plusieurs espèces sur notre territoire :
Lagarosiphon major (Lagarosiphon élévé)
Ludwigia peploide ou grandiflora (Jussie)
Egeria densa (Elodée dense)
Myriophyllum aquaticum (Myriophylle du Brésil)
Chaque espèce du fait de sa distribution (densité, profondeur, lieu, résistance…) demande une technique différente d’élimination.
L’arrachage manuel sous multiples formes semble être la solution de gestion la plus adaptée. Certe elle ne permet pas de les éradiquer mais elle est efficace pour réguler ce fléau en limitant la propagation, en préservant l’usage des sites et en favorisant le développement de la biodiversité végétale et animale.
Ces environnements et écosystèmes sont extrêmement fragiles. Nos méthodes de travail nous permettent d’obtenir des résultats probants tout en respectant ces milieux naturels sensibles.
Arrivée du MOBITRAC
En 2020, les CIGL ont fait l’acquisition d’un porte outil amphibie : le MOBITRAC.
Équipé de chenilles, cet engin permet le faucardage, l’arrachage, le ramassage de plantes invasives aquatiques mais également l’excavation, le curage, le dragage et le lagunage en toute sécurité.
Fonctionnant à l’aide d’huile biodégradable il est respectueux de nos eaux et s’inscrit parfaitement dans l’engagement des CIGL en matière d’écologie.